Bateaux de poche
Présentation et techniques de construction de bateaux de poche entre 6 et 20 cm...
Sommaire
Présentation
La mode des petits bateaux est apparue avec la parution d'un plan dans la revue RC marine d'avril 1999 "la passagère" . C'est en quelque sorte un pied-de-nez aux amateurs de très grosse unité ( Je connais un certain Gérard Perroquin qui a un Charles de Gaulle de presque 3 mètres....). Là tout le matériel se transporte dans un sac un dos, la télécommande est même plus grosse que le bateau. la navigation est très plaisante, contre toute attente, ce sont des bateaux stables, très manoeuvrants (ils tournent sur place) et qui sont assez rapides mais il faut faire attention à ce qu'il n'y ait pas de vagues sur le plan d'eau. Pour pouvoir faire naviguer toute l'année les 5 ou 6 bateaux des membres du club ( dont le mien), on a construit un bassin de 1.20 m. x 0.70 m. posé sur des tréteaux, dans ce bassin est aménagé un port avec tout autour des maisons qui proviennent de décors de trains électriquesAU 1/87e.
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Le bassin lors de l'exposition à la mairie de Clamart en Novembre 2000. On voit, sur le quai, à gauche, un petit chalutier qui attend sa mise à l'eau. |
Techniques de construction
La coque peut être réalisée selon trois techniques totalement différentes
_ Pour une coque inspirée de celle de la Passagère qui fait environ 15-20 cm et qui a une forme à bouchains vifs, la construction traditionnelle s'impose: c'est à dire quille et couples en CTP de 3mm tout de suite collés au pont pour assurer l'équerrage et ensuite bordages en CTP de 1 mm. Ensuite on peut passer un petit coup de résine pour qu'elle soit bien étanche.
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| Sur la première photo les couples sont collés sur le pont qui est scotché au chantier. Sur la deuxième photo le fond de coque est collé. Sur la dernière photo la coque est terminée et un bout de roofmat forme la poupe. la mèche de gouvernail est déjà en place sur la quille. | ||
_Pour une coque en forme, c'est à dire sans bouchains vifs, inspirée d'un chalutier ou pour le petit voilier Fifrelin dont le plan est paru dans RC Marine d'avril 2000, il y a une technique qui permet de construire une coque solide et légère avec beaucoup de place à l'intérieur: sur une planchette qui fait office de chantier, sont collés des couples provisoires découpés dans du carton de 3 mm pour pouvoir y enfoncer des épingles sans utiliser un marteau. Ensuite il faut confectionner la quille dans du CTP de 3 mm et la munir tout de suite du tube d'étambot et du tube de jaumière ensuite il suffit juste de l'insérer dans les encoches des couples sans la coller bien entendu, après cela il faut coller le tableau arrière. Le bordage avec des baguettes de samba de 5x1 mm peut commencer en prenant son temps pour bien les appliquer (elles sont collées entre elles à la colle blanche et avec de la cyano sur l'étrave et le tableau arrière. Il faut mieux faire un ponçage de la coque avant de la démouler car elle est moins fragile. ça y est vous pouvez démouler !
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| La quille avec le tube d'étambot et le tube de jaumière. | La quille insérée dans les couples avec le tableau arrière collé. | Le lattage débute par le pavois (les couples sont recouverts de scotch). |
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| Voici la coque avant démoulage, ça ressemble plus à un hérisson. | La coque terminée avec le moteur et le support de servo. on remarque les blocs servant au vissage du pont |
_La troisième technique, dérivée de la fabrication de fuselage dans l'aéromodélisme, est très simple mais elle utilise la résine polyester et le tissu de verre: Dans un bloc de polystyrène bleu d'isolation, on taille le bateau que l'on veut (on peut éventuellement s'aider de gabarits pour la symétrie), on insère la quille taillé dans du CTP de 1.5 mm et on recouvre le tout de scotch pour éviter que la résine attaque le polystyrène. On peut maintenant commencer la pose du tissu de verre (pour une coque de 15 cm j'utilise une couche de mat de 150g/m2 et une couche de roving de 100g/m2), il faut poser les deux tissus en deux fois. Une fois la résine sèche versez un peu d'acétone sur la surface plane et non recouverte de résine, le polystyrène va fondre immédiatement et se transformer en "chewing-gum", vous pouvez aussi retirez le scotch: ça y est vous avez une coque en polyester rigide et assez légère. Simple non?
P.S. cette technique est particulièrement appropriée pour des bateaux de moins de 15 cm en utilisant tissus plus légers.
Malgré la petite taille de ses
modèles, on ne va utiliser que du matériel de radiocommande standard grâce à
de petites astuces.(ceci n'est pas possible en dessous d'une quinzaine de
centimètres où il faut installer un micro servo pour la direction).
_Le servo de direction est un modèle standard disposé à plat à l'arrière du
modèle avec sa sortie sur un côté. en utilisant des micro-servos qui sont
désormais devenus abordables, on peut gagner du poids et surtout de la place
pour mettre des batteries plus grosses.
_L'alimentation du moteur est particulière, elle s'effectue à partir de la
batterie du récepteur, il n'y a pas de baterie de propulsion. Pour cela prenez
un servo standard, démontez le, récupérez la partie électronique c'est à
dire moteur, circuit électronique et potentiomètre. De ce servo ainsi
démonté on obtiendra un groupe de propulsion avec un moteur puissant et un
variateur progressif. Retirez le pignon du moteur et rallongez les fils qui le
relie à l'electronique. Le moteur est fixé dans le modèle sur un
"tapis" de joint silicone qui a la particularité de bien coller mais
aussi d'assurer une certaine souplesse. Le potentiomètre va servir à régler
le neutre du moteur suivant votre radiocommande, une fois celui-ci trouvé
bloquez le avec une goutte de cyano.
_La batterie du modèle doit être choisie en fonction de la taille de celui-ci:
pour un modèle d'une vingtaine de cm. des pilesLR6 rechargeables conviennent.
En-dessous de cette taille, il faut des LR03. Mais il est préférable d'utiliser des petits
éléments N/C que l'on soude ensemble, encore une fois le modèle dépend de la
taille du bateau.(les plus petits 1.2V font 4g, soit une batterie de 18g avec
les fils!)
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| Le moteur avec sa ligne d'arbre. Celui-ci est réalisé avec un tube de laiton de diamètre intérieur 3 mm avec des paliers à chaque extrémité. L'arbre d'hélice est un fil d'acier de 2 mm fileté à une extrémité pour recevoir une hélice Graupner 20 mm. | Le moteur avec ses fils rallongés qui le relie à la platine électronique qui fait office de variateur et le potentiomètre pour régler le neutre. Tout ceci se branche sur le récepteur comme un servo normal . | Yout ce qu'il faut faire entrer dans la coque: un servo standard, un moteur avec son "variateur et 4 piles. | C'est quoi ce b......! Tout simplement les entrailles du fifrelin avec à l'avant sur chaque côté les piles qui encadrent le récepteur, derrière il y a le servo de gouvernail avec sa tringlerie sur la droite. |
